@Hannibal : mon cher Hannibal, cette information m'a frappé. L'article auquel tu renvoies contient plusieurs formules intéressantes : Les parents prennent leurs responsabilités... facile à dire... l'enfant sera peut être orphelin très rapidement vu l'âge des parents... ou alors ses parents iront en maison de retraite... enfin bref, c'est facile de parler de responsabilité mais en fin de compte, c'est probablement la société qui assumera cet enfant d'ici quelques années.
L'intérêt de l'enfant pris en compte... l'intérêt de l'enfant est d'avoir des parents relativement jeunes qui pourront bien l'élever, le stimuler intellectuellement. Si ses parents sont des légumes dans dix ans, je ne vois pas où est l'intérêt de l'enfant.
Le droit d'avoir une vie familiale... maintenant c'est un droit... avant on se fiait seulement à la nature. Il fallait un homme et une femme pour faire un enfant... il fallait que ces deux personnes soient en âge de procréer pour avoir un enfant... maintenant c'est un "droit" quel que soit l'âge des membres du couple et quel que soit leur sexe. Même quand on ne répond pas aux critères naturels (âge et sexe) pour avoir un enfant, on exige le droit d'en avoir. L'enfant devient un "droit" alors qu'il est en réalité un don. C'est triste tout cela. L'enfant devient une simple marchandise. On ne pense plus à l'intérêt de l'enfant mais on pense à son propre droit d'adulte égoïste d'avoir un enfant par n'importe quel moyen, sans se préoccuper de l'équilibre futur de l'enfant. L'enfant devient en lui-même secondaire par rapport au droit d'en avoir un. C'est triste tout cela parce qu'un enfant est un être innocent et s'il a des déséquilibres dans son enfance, cela peut le fragiliser pour toute sa vie. Alors on ne peut pas placer au dessus de tout le "droit" de l'adulte à avoir un enfant... on doit placer au dessus de tout le droit de l'enfant à une vie équilibrée avec un père et une mère capables d'assurer son éducation et de lui offrir l'équilibre nécessaire à sa construction.
@Tarek : bonjour Tarek. Oui c'est vrai on est encore jeune à 63 ans... mais pas forcément pour avoir un enfant. Et si la mère meurt 20 ans plus tard, l'enfant sera encore jeune, en plein dans ses études, alors il ne sera pas dans une situation très commode. En plus, il faut rappeler que la grossesse à cet âge comporte des risques pour la mère.
Tu as raison aussi de dire que des enfants perdent leurs parents jeunes. Il ne sont pas tous déséquilibrés heureusement mais certains le sont, je t'assure. Moi je suis sensible à ce phénomène parce que j'ai dans mes ancêtres des enfants abandonnés et des enfants orphelins avant l'âge de 10 ans. Et je sais que ces gens ont désespérement cherché quelque chose toute leur vie... quelque chose qu'ils n'ont jamais réussi à trouver d'ailleurs... Il y a toujours eu en eux une part de souffrance plus ou moins dissimulée. Moi même d'ailleurs, je me sens souvent perdu, sans savoir d'où je viens, sans connaître mes racines, tout simplement parce que mes ancêtres étaient abandonnés ou orphelins. Je pourrais te donner aussi l'exemple d'un membre de ma famille qui a découvert à l'âge de 50 ans qu'il était un enfant abandonné... il a eu un choc si terrible qu'il en est mort. Bien sûr ce sont des cas extrêmes. Mais ce qui est frappant c'est que dans le passé ces situations difficiles résultaient de la dégradation accidentelle d'une situation qui était à la base normale. La grande différence c'est qu'aujourd'hui on crée d'emblée ces fameuses situations difficiles au nom du "droit" de chaque individu à avoir des enfants... c'est cela la différence. Aujourd'hui, au lieu de laisser les choses se faire naturellement, on méprise les notions d'âge, de sexe et même la notion de couple puisqu'on peut "faire" un enfant tout seul. Qui prend le risque ? L'adulte... Qui court le risque ? L'enfant... C'est injuste. Pour ce cas précis, en souhaitant un enfant à 63 ans, on prend en toute connaissance de cause le risque de ne pas pouvoir élever l'enfant jusqu'à l'âge adulte. C'est un sentiment égoïste à mon sens ; on ne pense pas à l'avenir de l'enfant. Je vais te raconter une dernière chose, Tarek. J'ai eu une camarade de classe que j'aimais beaucoup. Sa mère avait l'âge normal ; en revanche son père avait l'âge d'être son grand père. Quand elle avait environ 15 ans, son père est mort, ce qui était dans la logique des choses vu son âge. Quant à sa mère elle est morte deux ans après d'un cancer. Cette fille s'est donc retrouvée brutalement orpheline, sans frère ou de soeur alors qu'on était encore seulement au lycée. C'est sûr que la mort de sa mère était imprévisible... mais celle de son père, elle était prévisible. Cette fille s'est retrouvée un peu seule, perdue, fragilisée. Elle s'est suicidée quelques années plus tard ; j'ai beaucoup pleuré. Je pense que les parents ont dû dire comme tous les gens disent maintenant "on a pensé à l'avenir de cet enfant... on a le "droit" d'avoir cet enfant... on se sent suffisamment jeunes pour l'avoir... on se sent capable de donner un équilibre à cet enfant... on se sent capable de la combler de bonheur". Mais la fille s'est retrouvée seule et sa vie s'est brisée en pleine jeunesse. Alors je trouve qu'on ne devrait pas jouer avec les enfants. Il mérite le respect et on doit s'opposer au désir égoïste de certains adultes.
2 Comments:
@Hannibal : mon cher Hannibal, cette information m'a frappé.
L'article auquel tu renvoies contient plusieurs formules intéressantes :
Les parents prennent leurs responsabilités... facile à dire... l'enfant sera peut être orphelin très rapidement vu l'âge des parents... ou alors ses parents iront en maison de retraite... enfin bref, c'est facile de parler de responsabilité mais en fin de compte, c'est probablement la société qui assumera cet enfant d'ici quelques années.
L'intérêt de l'enfant pris en compte... l'intérêt de l'enfant est d'avoir des parents relativement jeunes qui pourront bien l'élever, le stimuler intellectuellement. Si ses parents sont des légumes dans dix ans, je ne vois pas où est l'intérêt de l'enfant.
Le droit d'avoir une vie familiale... maintenant c'est un droit... avant on se fiait seulement à la nature. Il fallait un homme et une femme pour faire un enfant... il fallait que ces deux personnes soient en âge de procréer pour avoir un enfant... maintenant c'est un "droit" quel que soit l'âge des membres du couple et quel que soit leur sexe. Même quand on ne répond pas aux critères naturels (âge et sexe) pour avoir un enfant, on exige le droit d'en avoir.
L'enfant devient un "droit" alors qu'il est en réalité un don.
C'est triste tout cela. L'enfant devient une simple marchandise. On ne pense plus à l'intérêt de l'enfant mais on pense à son propre droit d'adulte égoïste d'avoir un enfant par n'importe quel moyen, sans se préoccuper de l'équilibre futur de l'enfant.
L'enfant devient en lui-même secondaire par rapport au droit d'en avoir un. C'est triste tout cela parce qu'un enfant est un être innocent et s'il a des déséquilibres dans son enfance, cela peut le fragiliser pour toute sa vie.
Alors on ne peut pas placer au dessus de tout le "droit" de l'adulte à avoir un enfant... on doit placer au dessus de tout le droit de l'enfant à une vie équilibrée avec un père et une mère capables d'assurer son éducation et de lui offrir l'équilibre nécessaire à sa construction.
@Tarek : bonjour Tarek. Oui c'est vrai on est encore jeune à 63 ans... mais pas forcément pour avoir un enfant. Et si la mère meurt 20 ans plus tard, l'enfant sera encore jeune, en plein dans ses études, alors il ne sera pas dans une situation très commode. En plus, il faut rappeler que la grossesse à cet âge comporte des risques pour la mère.
Tu as raison aussi de dire que des enfants perdent leurs parents jeunes. Il ne sont pas tous déséquilibrés heureusement mais certains le sont, je t'assure. Moi je suis sensible à ce phénomène parce que j'ai dans mes ancêtres des enfants abandonnés et des enfants orphelins avant l'âge de 10 ans. Et je sais que ces gens ont désespérement cherché quelque chose toute leur vie... quelque chose qu'ils n'ont jamais réussi à trouver d'ailleurs... Il y a toujours eu en eux une part de souffrance plus ou moins dissimulée. Moi même d'ailleurs, je me sens souvent perdu, sans savoir d'où je viens, sans connaître mes racines, tout simplement parce que mes ancêtres étaient abandonnés ou orphelins.
Je pourrais te donner aussi l'exemple d'un membre de ma famille qui a découvert à l'âge de 50 ans qu'il était un enfant abandonné... il a eu un choc si terrible qu'il en est mort.
Bien sûr ce sont des cas extrêmes.
Mais ce qui est frappant c'est que dans le passé ces situations difficiles résultaient de la dégradation accidentelle d'une situation qui était à la base normale.
La grande différence c'est qu'aujourd'hui on crée d'emblée ces fameuses situations difficiles au nom du "droit" de chaque individu à avoir des enfants... c'est cela la différence. Aujourd'hui, au lieu de laisser les choses se faire naturellement, on méprise les notions d'âge, de sexe et même la notion de couple puisqu'on peut "faire" un enfant tout seul. Qui prend le risque ? L'adulte... Qui court le risque ? L'enfant... C'est injuste.
Pour ce cas précis, en souhaitant un enfant à 63 ans, on prend en toute connaissance de cause le risque de ne pas pouvoir élever l'enfant jusqu'à l'âge adulte. C'est un sentiment égoïste à mon sens ; on ne pense pas à l'avenir de l'enfant.
Je vais te raconter une dernière chose, Tarek. J'ai eu une camarade de classe que j'aimais beaucoup. Sa mère avait l'âge normal ; en revanche son père avait l'âge d'être son grand père. Quand elle avait environ 15 ans, son père est mort, ce qui était dans la logique des choses vu son âge. Quant à sa mère elle est morte deux ans après d'un cancer. Cette fille s'est donc retrouvée brutalement orpheline, sans frère ou de soeur alors qu'on était encore seulement au lycée. C'est sûr que la mort de sa mère était imprévisible... mais celle de son père, elle était prévisible. Cette fille s'est retrouvée un peu seule, perdue, fragilisée. Elle s'est suicidée quelques années plus tard ; j'ai beaucoup pleuré. Je pense que les parents ont dû dire comme tous les gens disent maintenant "on a pensé à l'avenir de cet enfant... on a le "droit" d'avoir cet enfant... on se sent suffisamment jeunes pour l'avoir... on se sent capable de donner un équilibre à cet enfant... on se sent capable de la combler de bonheur". Mais la fille s'est retrouvée seule et sa vie s'est brisée en pleine jeunesse.
Alors je trouve qu'on ne devrait pas jouer avec les enfants. Il mérite le respect et on doit s'opposer au désir égoïste de certains adultes.
Post a Comment
<< Home